|
![]() |
|||
|
ARRONDISSEMENTS
- Lyon 1er
|
Il faut attendre le IXe siècle et l'émergence de
l'Eglise pour que la ville s'épanouisse à nouveau.
Suite à des déformations successives du langage Lugdunum
devient Lyon. En 1079, un nouveau statut, celui de siège du
Primat des Gaules, insuffle puissance et autorité à la
ville. Elle s'enrichit de ponts et d'édifices religieux dont
la très gothique cathédrale Saint-Jean et la carolingienne abbaye Saint-Martin d’Ainay. La prospérité va grandissante pour la
ville ecclésiastique. Le commerce reprend et conduit à
l’essor de l’artisanat et à la diversification des activités
professionnelles, notamment dans le secteur de
l’alimentation et du textile. Un soulèvement des "Bourgeois"
leur permet d'obtenir le droit de s'administrer eux-mêmes
mais surtout confère à la ville sa devise officielle :
"Avant, avant, Lion le Melhor ». La prospérité de Lyon ne
cesse alors de croître pour atteindre son apogée à la
Renaissance. Aux XVème et XVIème siècles, l'essor et
le prestige de la ville sont incomparables. Au XVIème siècle, François Ier encourage l'activité du tissage de la soie pour mettre un coup d'arrêt aux importations intempestives. Et Lyon devient la première place de la production du tissu précieux. A partir du XVIIème siècle, Lyon n’offre plus le même visage qu’au temps de la Renaissance. Les fondements de sa fortune et l’équilibre de ses activités ont évolué. L’héritage du passé n’est pas perdu pour autant, mais la capitale du grand commerce et de la banque est devenu ville manufacturière, ville des soieries, des marchands-fabricants et du petit peuple des tisseurs. L'Empire se montre très favorable à la ville. La prospérité industrielle, et d'abord celle des soyeux, ne cesse de croître. Toutefois, le progrès technique, symbolisé par l'invention du métier à tisser mécanique Jacquard, qui permet à un homme de faire le travail de six, aura de fortes répercussions sociales. Se crée alors une véritable région économique lyonnaise, née de la soie : plantations de mûrier et élevage du ver à soie dans la vallée du Rhône, moulinages. La soierie lyonnaise devient un élément essentiel de l’économie française. Lyon doit son caractère de ville ouvrière à tous les travailleurs de la soie, ouvriers, apprentis, tisseurs, teinturiers. En 1831 et 1834, les canuts se révoltent, contre le refus des fabricants d’appliquer le tarif minimum des prix de façon. Cet épisode révélateur d'une condition ouvrière très rude ne doit pas faire oublier que les lyonnais gardent humour et gaieté, comme en témoigne la marionnette de Guignol. Le décret du 24 mars 1852, pour des raisons politiques de maintien de l’ordre, rattache à Lyon les trois faubourgs, La Guillotière, Vaise et la Croix-Rousse. Lyon, dans les années 1870 n’est plus la ville de l’activité unique. L’absorption des faubourgs a permis l’intégration de leurs industries, constructions mécaniques, industries chimiques. Des travaux d'envergure modifient la physionomie de la ville, l'Opéra, le Palais de Justice, le Palais de la Bourse. Le Préfet Vaïsse décide le percement de grandes artères bordées d'élégantes façades et l'aménagement du parc de la Tête d’Or. La Troisième République perpétue cette urbanisation, les universités, la Préfecture, la Basilique de Fourvière sont construits à cette époque, ainsi que la demeure des Frères Lumière, devenue Institut Lumière, qui en 1895 offrent au monde l'un de ses plus importants divertissements avec l'invention du cinéma. Ancrée dans une prospérité discrète organisée par des entreprises familiales, Lyon aborde sereinement le XXe siècle. Avec le XXème siècle, l'urbanisme ne cesse d'évoluer modifiant le visage de la ville. Puis débute le véritable enjeu de la modernité avec un nouveau défi, celui de l'Europe. Les années suivant l'après-guerre permettent à la ville d'atteindre les horizons européens. Grâce au développement des transports, aéroport de Satolas, autoroute, métro, d'infrastructures et d'équipements culturels, Palais des Congrès, hôpitaux, théâtre du 8e, et la création en 1960 du quartier d'affaires de la Part-Dieu. Lyon acquiert sa dimension européenne. En 1968, les 54 communes limitrophes de Lyon se regroupent dans une communauté urbaine qui fait de l'agglomération lyonnaise la seconde de France. Le développement urbain va tout au long du siècle être influencé par la personnalité des hommes politiques qui vont gérer la ville. Pendant près d’un demi-siècle, les destinées de la ville sont confiées à Edouard Herriot. L’intervention de la municipalité est particulièrement notable en matière d’enseignement primaire ou professionnel et d’équipement hospitalier. Le foisonnement architectural juxtapose, dès le
début du siècle, aux témoignages souvent splendides de
l'histoire, des quartiers neufs et projette Lyon dans la modernité. L'architecte Tony Garnier équipe la ville de logements, d'un stade, d'un
hôpital et d'abattoirs. L'industrie poursuit son ascension,
malgré un coup d'arrêt au moment de la seconde guerre
mondiale. La chimie se développe au sud de la ville.
L’industrie pharmaceutique connaît un essor très important.
Restée en zone libre jusqu'en 1942, Lyon devient la capitale de la Résistance Française
et s'illustre au travers d'hommes tel que Jean Moulin. La reconstruction voit l'avènement des
quartiers de grands ensembles périphériques à Lyon. Un nouvel élan est donné dans les années 1980
visant à développer les équipements structurants de la
métropole. De grands travaux d'aménagement urbain sont menés
sur des sites stratégiques, parallèlement à une politique de
valorisation du patrimoine. Source : Mairie de Lyon / wwww.mairie-lyon.fr |
Photos de Lyon,
textes photos et vidéo du
site sont la propriété de Myriam De Santis -
Copyright Lelyondesgones 2008 MDS inc... |